★ CARACTERE : Comment résumer Allycia en un seul mot ? Mégalomane. Allycia s'aime et ne va pas s'en cacher. Elle méprise tout le monde, ne fais attention à personne à part elle. Tout ce qu'elle fait est parfait, d'après elle. Allycia n'a jamais tort, elle est toujours parfaitement habillée et aucun défaut ne lui sied. Bien qu'elle pense que ce sont des qualités, Allycia est une menteuse ainsi qu'une hypocrite. Elle est cette personne à qui tu ne peux pas te fier, celle à qui tu as envie de te confier (car elle sait mettre à l'aise, la petite...) mais si tu as le malheur de le faire... toute la ville sera au courant le lendemain. Allycia a un don inné avec les mots, elle sait flatter quand il le faut et n'a aucun problème avec le fait de parler en public, au contraire plus elle est entourée, plus forte elle se sent. Elle ne pense jamais ce qu'elle dit, sauf si c'est méchant. Elle est méchante par simple plaisir. Ce n'est pas une petite fille sage, elle aime prendre plaisir à enfreindre toutes les règles qu'on lui donne. Dites lui quelque chose, elle en fera assurément le contraire. Allycia est tout le contraire de pudique, ce qui est plutôt pratique pour une sirène qui ne retrouve plus ses vêtements quand elle redevient humaine. Disons juste qu'elle n'a aucun problème avec son corps, qu'elle aime le montrer et le simple fait de de devoir se couvrir l'ennuie totalement. Elle est avare, c'est une femme qui déteste donner ce qu'elle a aux autres et de plus, elle a une tendance à la cleptomanie, volant tout ce qu'elle peut trouver. En dehors de ça, elle est tout de même énergique, nécessitant très peu de sommeil pour récupérer, elle se fatigue difficilement. Elle n'est pas la plus intelligente qui puisse exister mais elle est plutôt maligne, ce qui l'aide bien pour mettre en place toutes ses stratégies de manipulation des autres. La solitude lui fait peur, elle n'a jamais été habituée à être seule puisque l'Océan est toujours avec elle, bien que par la pensée. Mais elle a aussi besoin de présences physiques à ses côtés, même si cela comprend juste des personnes qui se retournent sur elle dans la rue. Pendant une période, Allycia a eu un gros problème d'addiction à la drogue ainsi qu'avec ses excès de colères qui pouvaient entraîner de la violence par la suite. Mais elle a réussi à surmonter tout cela, bien que cela arrive qu'elle retombe dans ses vieux vices. Allycia a toujours été obsédée par le sexe depuis qu'elle en a entendu parler pour la première fois. Depuis ce jour, elle a toujours voulu essayé jusqu'à que cela arrive et que ce soit presque devenue une addiction. Enfin, Allycia est acrophobe depuis son accident, c'est à dire qu'elle a le vertige.

★ PARTICULARITÉS : Allycia est mi-humaine, mi-exocoetidae ou plus communément appelé poisson volant. Grace à ses nageoires, elle peut, sous forme de sirène, planer durant quelques instants au dessus de l'eau doublant ainsi sa vitesse.

★ La Citadelle ou bien la ville, vers où va la préférence de ce personnage ? Pourquoi ? : Allycia aime autant Andromeda Island que la ville, elle aime passer du temps dans ces deux endroits bien qu'elle soit plus souvent en ville. Elle a pris un travail là bas, en tant que mannequin après qu'on l'ait repéré dans la rue et elle excelle dans la marche sur le podium. Elle se sent aussi bien sur le podium que dans l'eau. Quant à la Citadelle, elle s'y sent chez elle, entourée de personnes de son espèce, qu'elle respecte, malgré tout. Après des jours à la ville, elle aime se rendra sur l'île, retrouver les siens et profiter tout simplement.

★ Le chant sacré des sirènes, ce personnage se contente-t-il d'accomplir sa tâche ou bien émet-il quelques réserves ? Pourquoi ? : Allycia adore accomplir sa tâche ! C'est la chose qu'elle attend le plus, à chaque fois que c'est fini, elle aimerait que ça recommence. Premièrement, elle adore chanter et pouvoir le faire librement est son rêve, bien qu'elle comprenne les responsabilités de sa voix. Ensuite, noyer des innocents ne lui pose aucun problème, elle aime même plutôt ça entre nous... Elle méprise tellement les humains qu'en tuer quelques-uns ne peut pas faire tant de mal, après tout, ils n'ont qu'à être plus malins ! En plus, la plupart ne respectent absolument pas la faune marine, chose inconcevable pour Allycia. S'ils tuent des poissons, les poissons peuvent bien les tuer, non ?

★ Que pense-t-elle du Dôme et de Praedam Hill ? : Allycia aime Praedam Hill, en soit. Le mélange des espèces ne la dérange pas plus que ça, au contraire elle trouverait ça triste s'il n'y avait que les sirènes. Elle aime tout particulièrement la compagnie des vampires et cela lui arrive de traîner souvent aux manoirs de la ville, accompagnés bien sûr. Les loups-garous et les sirènes ne se sont jamais entendues, certes, mais cela n'empêche pas Allycia de faire quelques petites choses avec eux... Finalement ce sont avec les mutants et les humains que Allycia a le plus de mal. Elle a toujours méprisé les humains, se demandant à quoi ils pouvaient bien servir s'ils étaient de si faibles choses. Quant aux mutants, c'est tout nouveau pour elle mais elle pense actuellement que ce sont juste des humains avec un petit avantage, et que ce n'était pas grâce à ce petit avantage qu'ils gagneraient son respect. Cependant, elle apprécie ceux qui ont un pouvoir liés à l'air mais surtout à l'eau. La ville, en elle-même, est assez grande donc elle n'a aucun problème sur ce point là. Ce qui lui pose problème, c'est bien ce dôme. Elle aimerait beaucoup voir le monde extérieur dans sa totalité. Elle se sent oppressée là dedans et n'a qu'une envie : s'enfuir. Et si jamais une seule petite occasion se présente, elle la prendra quoi qu'il en coûte

★ Quel est son avis sur les récurrences divines, actives depuis maintenant plus d’un an sous le Dôme ? : Allycia ne sait pas vraiment quoi en penser. Elle est, même si elle ne se l'avouera jamais, quelque peu fascinée par ce qui est en train de se passer sous le dôme. Mais, bien qu'elle aimerait avoir le pouvoir que ces récurrences divines peuvent lui apporter, elle sait aussi que cela signifierait qu'elle en oublierait sa propre existence. Et, elle s'aime bien trop pour cela. En soit, ça ne la dérange pas tant que ça ne lui arrive pas. Et tant qu'ils n'essayent pas de contrôler le monde. Et, si ça se trouve, ils aideront peut-être Allycia à assouvir son besoin de liberté, sans réellement le savoir.

Vive moi ! Voilà ce que pensaient toutes les personnes présentes à ma "naissance". Ce jour devrait être une fête mondiale mais bon, passons, après tout je suis ici pour vous raconter toute ma vie. J'adore parler de moi, alors vous feriez mieux de vous asseoir... Les quinze première années de ma vie se passèrent principalement à l'école. Ce n'était pas vraiment dérangeant, j'aimais bien aller à l'école, je m'y sentais puissante. En effet, depuis petite, j'avais réussi à faire régner ma loi dans les couloirs, tout le monde savait qui j'étais et j'avais tendance à savoir ce que tout le monde faisait. En ce qui concerne les cours, j'étais une élève moyenne mais j'excellais pour la technique de combat. Puis vint mon quinzième anniversaire, j'allais enfin pouvoir quitter les limites de la Citadelle (et ce n'était pas faute d'avoir essayer auparavant...). Et me voilà parti pour découvrir Praedam Hill et toutes les nouvelles espèces. Pour le moment, j'en avais seulement entendu parler mais les voir réellement rendait cela réel. Adorant voir des nouvelles personnes à mener à la baguette, je passais le plus clair de mon temps en ville plutôt qu'à la citadelle. Je profitais à fond des mes cinq années de liberté avant de devenir une pupille et devoir obéir à l'océan pendant cinquante longues années. Seulement, ce n'était toujours pas assez, j'avais besoin de plus de liberté. Alors, sur un coup je décidais de m'enfuir du dôme. Je ne vous cache pas que ma tentative fut vaine et la seule chose que j'héritais de cette aventure était une belle cicatrice sur l'épaule gauche, remerciements à un soldat qui me tira dessus pour m'arrêter.
Mais ça ne m'arrêterait pas, bien que je n'ai jamais retenté l'expérience jusqu'à ce jour, je me promis de saisir l'opportunité de m'enfuir dés que je le pourrais.

Pour mes 20 ans, j'eus comme cadeau de devenir une pupille de l'océan et ce fut seulement quelques temps après que je participais à mon premier naufrage. Alors que certaines étaient dégoûtées de faire une telle chose, ce fut tout le contraire pour moi. Je prenais un certain plaisir à noyer des innocents et accomplir ma tâche pour l'Océan. C'est pourquoi je n'ai jamais loupé une seule cérémonie de naufrage jusqu'à maintenant. Je remarquais de plus en plus que le moment préféré quand je nageais était quand je planais au dessus de l'eau. Cela me procurait un sentiment de liberté sans égal. Mais ce n'était pas suffisant, comme toujours,
il m'en fallait plus. Je décidais alors de prendre des cours d'aviation. j'y passais le plus clair de mon temps, j'adorais cela et j'étais vraiment doué. Petit à petit, je commençais à devenir vraiment doué. Je me sentais tellement bien quand je volais, je ne pensais plus à rien. Au bout d'un certain temps, je n'avais même plus besoin d'un co-pilote, j'aurais pu devenir pilote, en faire mon métier. Mais, il a fallu que mon besoin d'en avoir toujours plus soit plus fort. Un soir, j'étais dans un état pitoyable après un excès de colère, je me sentais terriblement mal et je savais que le seul moyen pour moi d'aller mieux était de voler. Alors je demandais à ce que l'on me prête un avion mais on me le refusait. Une tempête se préparait et il était très dangereux de voler. Mais, têtue comme je l'étais, je pris un avion sans aucune autorisation et partit dans le ciel. je savais que je ne pourrais pas aller plus loin que les limites du dômes, comme d'habitude, mais je m'en fichais je voulais seulement me vider la tête. Mais la tempête fut plus forte que ça. Je perdis les commandes de l'avion et sans pouvoir rien faire à part voir le sol qui se rapprochait de plus en plus de moi, l'avion se crasha. On trouva mon corps quelques minutes plus tard et on me déposa à l'hôpital où l'on s'occupa de moi très convenablement. J'avais les deux jambes cassées. Pas définitivement, heureusement, mais j'aurais besoin de rééducation. En attendant que mes jambes soient en total état de marche, je devais vivre l'année qui suivait en fauteuil roulant. Ce fut le début de la fin, réellement. Je détestais vivre comme cela, dépendante. Je n'attendais qu'une chose : me lever de nouveau. Je ne pouvais plus me transformer en sirène, les médecins disaient que quand je me transformerais en humaines, les séquelles pourraient être aggravées. Je ne pouvais plus voler non plus, c'était horrible. Je me sentais terriblement faible, à la fin je me sentais presque mourir.

Jusqu'à que l'on me dise que j'étais complètement guérie. Je crois que c'était, encore aujourd'hui, le plus beau jour de ma vie. Je sortais de l’hôpital en courant, me dirigeant vers l'océan qui me tendait les bras. J'avais loupé quelques naufrages pendant ma période à l'hôpital mais l'Océan avait été compréhensif, mon état ne permettant pas de répondre à ses appels, bien contre mon gré. Je me transformais de nouveau en sirène retrouvant enfin tout ce qui m'avait manqué, je récupérais petit à petit ma force et put retrouver tous mes congénères. Bien sûr, le docteur m'avait formellement interdit de piloter de nouveau. J'obéissais au début, comprenant sa décision. Mais le manque était trop présent, il fallait que je réessaie, je ne pouvais pas m'arrêter sur un échec, cela m'était étranger. Alors je repris l'avion, accompagnée cette fois. Celui-ci commençait à peine à décoller que je me sentais déjà attiré par le vide. C'était une sensation vraiment étrange et ce fut la première fois que je la ressentais. Puis, plus nous montions haut dans le ciel, pire c'était, je commençais à respirer difficilement, à suer à grosses gouttes, mes jambes flageolaient jusqu'à ne plus arriver à bouger. Je réussis à crier "Je dois descendre !" à mon copilote qui s’exécuta aussitôt. Grâce à lui, je pus mettre les pieds à terre sans plus de problèmes mais il me prévint. L'accident avait cause des séquelles physiques mais aussi mentales et il avait bien peur que je sois devenue agoraphobe. Il me conseilla d'en parler, chose que je ne fis pas, pensant que tout allait très bien mais depuis ce jour je n'ai plus jamais volé. Seulement, le manque se faisait ressentir petit à petit. J'avais besoin de cette liberté que m'apportait l'aviation. Et le seul autre moyen que je connaissais pour me libérer de mes propres pensées c'était la drogue. Voilà comment je suis tombé petit à petit dans la drogue. Tout cela dura longtemps, c'était une sombre époque, j'étais totalement cassé, j'avais perdu toute confiance en moi que je n'avais pourtant jamais perdu jusqu'ici même quand j'étais en fauteuil. Et un soir qui était un peu différent des autres, je fis une overdose. Heureusement, je fus prise en charge rapidement et réussis à m'en remettre.

A mon réveil, j'entamais une cure de désintoxication ainsi qu'un suivi psychologique qui me permis aussi de calmer mes excès de colère. J'allais enfin mieux. Et j'avais décidé de reprendre ma vie en main. On me proposa alors de faire du mannequinat, chose que j'acceptais de suite et qui me permis de regagner ma confiance en moi perdue peu de temps auparavant. J'en avais même excessivement. Je me revoyais enfin comme j'étais avant l'accident d'avion, à mépriser tout le monde et être égocentrique. Peut-être étais-je une personne détestable, mais s'il fallait cela pour que je me sente réellement bien, alors je le serais. cela faisait deux mois que j'étais sorti de cure mais je continuais tout de même d'aller chez le psychologue, bien que ça me fasse du mal de l'admettre, il m'aidait vraiment.