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 T'as bugué nos entrailles...

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Taylor P. Montgomery
#GODDESS — GREEK MYTHS

Taylor P. Montgomery
#GODDESS — GREEK MYTHS
▼ Crédit Avatar : psychotic bitch.

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MessageSujet: T'as bugué nos entrailles...   T'as bugué nos entrailles... Icon_minitimeMar 4 Juin - 14:15


Taylor P. Montgomery

HOW MAY A MAN BECOME A GOD ?
BY DOING SOMETHING A MAN CANNOT DO.


Informations Générales



IDENTITÉ : Taylor. Ils s'appellent tous les deux Taylor et c'est peut-être la seule chose qui les lie réellement à l'heure actuelle. P. pour Persephone, l'évidence désormais. Et Montgomery, comme ce nom qu'on leur a choisi avant même qu'ils ne comprennent ce que cela signifiait.
DIVINITÉ LIÉE : Perséphone, la déesse des saisons et du monde obscur, de la vie et de la mort, du printemps comme de l'hiver, se cache sous leurs visages.

ÂGE PHYSIQUE : Entre 30 et 40 ans.
DATE & LIEU DE NAISSANCE : 25 Décembre, une espèce de cadeau de Noël en avance. Ou bien une tentative ratée de finir l'année sur un massacre, au choix.

DATE & LIEU DE L’INCARNATION : Leur récurrence s'est incarnée en Juillet 2018, des suites de l'expédition du Pr. Williams.
STADE DE LA RÉCURRENCE : Méconnu, ils semblent au stade IV.

ORIENTATION SEXUELLE : Faudrait-il déjà d'un corps pour les contenter et d'un esprit pour les accepter l'un comme l'autre. Parfois, la solitude est la meilleure alliée des sens et du plaisir.

METIER : Ils travaillent comme libraires à Praedam Hill. C'est d'ailleurs étonnant qu'ils n'aient pas été encore renvoyés, vu leurs caractères.
LIEU DE VIE : Ils ont troqués le manoir Williams pour un appartement au-dessus de la librairie où ils travaillent.

AVATAR : Elizabeth Olsen & Benedict Cumberbatch.
CREDIT AVATAR : Psychotic Bitch & Odistole.


Parlons un peu de toi


CARACTERE : Les Taylor sont, tel Perséphone la dualiste, des entités aussi distinctes que semblables, complexes et pourtant si vulnérable si on sait où gratter pour leur retirer cette couche de méfiance qui les caractérisent. Ils sont dissonants l’un envers l’autre, quand elle est plutôt protectrice et amicale, un tantinet timide mais incapable de résister à une demande ou une conversation. Polie, docile, elle est facile à vivre et toujours enjouée par ce qu’on peut lui proposer ; c’est une grande maladroite, joueuse sur les bords et d’une douceur gentille sans égal. Elle se préoccupe beaucoup des autres et en particulier de Taylor, sachant à tout instant ce qu’il se passe dans la tête de l'homme et ressentant ce qu’il ressent. Il est beaucoup plus renfermé et froid, piquant dès qu’on l’approche et montrant les crocs à la moindre tentative d’amitié. Il aime être seul, perdu dans sa lecture ou sa tranquillité, et est capable de prendre des colères aussi vives que destructrices. Ils sont honnêtes, gèrent mal leurs émotions et ne sont pas capables d’avoir des liens sociaux comme la plupart des gens. Ils se satisfont parfois de ce qu’ils ont et de ce qu’ils sont, ce qui peut leur porter préjudice lorsqu’ils se retrouvent à avoir désespérément besoin de quelqu’un d’autre… Heureusement pour eux, ils pallient souvent à cela bien avant que ça n’arrive. Il est hautain quand elle est bon vivant. Il est grincheux quand elle aime rire et s’intéresser. Il est la nuit et elle est le jour. Et ils sont bien obligés de vivre avec ça, pire, d’alterner au gré des heures et des surfaces probables afin de se préserver l’un et l’autre. Pire qu’un vent qui tourne, ils sont les girouettes de leur situation et l'extatique singularité d'une déesse de la vie comme de la mort.


PARTICULARITÉS : Ils peuvent échanger leur place plusieurs fois par jour sans problème ou bien rester plusieurs heures sous la même apparence, c’est au gré des choix et des nécessités. Ils portent tous les deux les traces de leur enfermement et ne les montre à personne, ils n’aiment d’ailleurs pas franchement parler d’eux… Alors si on pouvait arrêter de les considérer comme des bêtes de foire, ça les arrangerait.



Be careful of the... race


Les récurrences sont apparues il y a environ un an sous le Dôme… À terme de leur divinisation, elles peuvent acquérir trois pouvoirs distinctifs. Quels sont-ils pour ce personnage ? :

Amplificatum : Comme le printemps, Perséphone peut d'amplifier les effets naturels ou magiques. Elle stimule aussi bien la productivité que l’inspiration d’autrui et plus on est proche d'elle, plus on en ressent les effets. Elle est capable de faire pousser plus rapidement des plantes comme de fournir la motivation pour des révisions de dernière minute. En sa présence, les loup-garous ont cruellement envie de se métamorphoser et les sirènes de chanter, ce qui peut se révéler très dangereux en fin de compte… Pouvoir lié aux émotions, il s’amplifie sous les sentiments forts.

Dissenssum : Perséphone est porteuse de la capacité à réduire voire annihiler la fibre vitale autour d’elle. Un simple contact prive la victime de ses forces et de son essence même, la privant de ses motivations, puis de ses sens, de ses pensées pour finir par prendre sa vie toute entière. Son pouvoir se traduit par des filaments sombres qui passent de sa paume à sa proie, agissant aussi bien sur les humains que sur les fleurs ou toute matière « vivante ». C’est très efficace par contact, et cela peut se développer sur un périmètre de plusieurs mètres sous des sentiments violents. Quand l'Hiver vient, rien ne résiste.

Pensum : A la longue, altération entre deux mondes, Perséphone sera aussi capable de communiquer avec le restes des êtres vivants dotés de conscience humanoïde. La télépathie fera partie de son être tout entier, au point de pouvoir être partout à la fois mais aussi nulle-part en même temps. Une caresse douce ou une brutalité sans faille pour l'accès aux esprits dans toute leur invisibilité.


Comment ce personnage vit-il son état de récurrence ? Où en est-il dans ses pensées et sur le lien entre l’hôte et le dieu qui l’habite ? : La récurrence a provoqué un changement radical chez les Taylors. Anihilé ou plutôt, révélé par Perséphone, cette dernière est une bénédiction dans le contrôle de leur état et de leurs pouvoirs. Stable et pourtant dissolue, la déesse a prit possession des corps et des esprits pour ne plus être qu'une seule entité au double tranchant. Si elle se rit des changements, elle semble pourtant posséder une conscience propre entre chaque identité.

Que pense-t-il du Dôme et de Praedam Hill ? : Peut-être est-ce un refuge, peut-être est-ce un endroit d'où nul ne pourra sortir en vie... Elle l'ignore encore et se forge son avis, au milieu du bazar environnant mais de cette étonnante sensation de liberté. Troquer une cage dorée pour une autre, est-ce au final un si beau destin ?



Et toi, marionnettiste ?

Je m'appelle Davy et j'ai bientôt 29 ans.  
Mon personnage est un INVENTÉ créé par bibi.
Je possède des double compte, et c'est Nyx principalement..
Le mot de la fin : on commence par eux cette fois ! !


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Taylor P. Montgomery
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MessageSujet: Re: T'as bugué nos entrailles...   T'as bugué nos entrailles... Icon_minitimeMar 4 Juin - 14:15


Raconte nous ton histoire

IT'S OUR DESTINY



Dans une soirée parisienne
J’évacue toute ma haine et je meurs
Comme une bombe dans un concert
Un Soleil dans l’hémisphère, je meurs

On ne sait pas lequel des deux est arrivé en premier. On ne l’a jamais vraiment su parce qu’ils ont toujours été là, l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, connectés et pourtant si distanciés. Depuis le premier jour ils ont été en phase et il a été impossible de les déconnecter. De les dissuader. De les dispenser l’un de l’autre. Taylor vit pour Taylor. Une entité. Deux corps. Un seul esprit et des tempérament aussi différents que similaires. Un double. Une évidence. Un fléau comme un cadeau quotidien qui se manifeste à travers le reflet. Une simple esquisse, un miroir de l’âme comme du corps, une idée et voilà qu’ils sont capables de communiquer. De s’échanger. De prendre la place de l’autre au gré des vents et des marées. Même quelques espaces suffisent, une faille, une possibilité infime et tout se révèle possible. Envisageable. Imaginable.

Ils ont été observés, sous toutes les coutures et sous tous les angles. Ils n’ont pas vraiment de souvenirs d’enfance, chacun se taisant ouvertement sur le peu d’images qui peut leur revenir en tête. Ils ne savent pas si ça leur a été implanté ou s’ils ont vraiment vécu cette vie qui ressemble à un mauvais rêve passager. Le souvenir d’une bicyclette rose – ou bien grise ? – avec des pompons sur le côté des poignées. De cette allée résidentielle qu’ils descendaient en pédalant à l’aide de leurs quatre roues, tirant un petit cageot avec un ours en peluche dépassé dedans. Rapiécé. Des boutons sur les yeux et un bras en moins. Une part en moins, comme eux, comme tout ce qu’ils étaient. Ils se rappelaient du soleil et de la chaleur du vent de cet après-midi d’été, slalomant sur la route et s’approchant parfois trop près des voitures garées dans l’allée. Ca agaçait toujours Madame Smith, la voisine d’en face, qui rouspétait de leur passage. Ils s’en moquaient même si elle leur faisait un peu peur, mais ça ne les empêchait pas de recommencer. Parfois ils sautaient dans les flaques que les égouts mal agencés laissaient apparaître à côté du trottoir. Parfois ils cueillaient les marguerites des jardins et s’amusait à en compter les pétales. Celui qui en obtenait le plus gagnait. Parfois ils se chamaillaient avec les enfants du quartier mais il y en avait toujours un pour leur tendre la main et ils la saisissaient. L’acceptaient. Le remerciaient. Un contact. Une évidence.

Et puis tout dérapait à ce moment-là, tout s’effaçait pour ne plus être qu’une image lugubre dans un salon autrefois si accueillant. Ils étaient assis sur le canapé, leurs jambes n’atteignaient pas encore le sol alors ils pouvaient les balancer d’avant en arrière. Il y avait des bruits inconfortables, des conversations et l’étrange sensation que tout allait s’arrêter maintenant. Définitivement. Des hommes en costume noir. Des yeux soi-disant remplis de larmes. Des cris, les leurs, ou presque. Ils hésitaient. Crier ou se murer dans le silence. Deux sentiments contraire. Des émotions divergentes. Ces figures floutées n’étaient plus rien pour eux, elles ne l’avaient jamais été. Avaient-elles seulement existées ? Etaient-elles seulement réelles ? Ils ne reconnaissaient même pas les parfums. Les photos étaient voilées, retournées contre le mur sans possibilité de les revoir. De les comprendre. La porte. La lumière de l’extérieur. Les doigts qui se serrent contre le tissu noir et l’inéluctable départ le long des dalles blanches. Plein jour. Nuit totale. Disparition. Evocation. Deux silhouettes à la porte qui disparaissent. La peur. L’espoir. La crainte. L’assurance. La ténacité. Le menton haut, comme toujours, comme jamais. Ils savaient. Ils l’avaient toujours su. Ils n’étaient pas les bienvenus ici.

Le bris de verre qui résonne à leurs oreilles. La voiture qui s’emballe, qui s’embarde, et la tête sans-dessus-dessous qui se retrouve projetée contre la vitre. Contre le sol. Contre le parvis et le lampadaire qui grésille. Une douleur, commune, du sang qui ne leur appartient pas et l’extirpation difficile de la carcasse encore fumante. Des cris d’inquiétude. Des gens qui se massent, des couleurs passées et l’impossibilité de reconnaître qui que ce soit. Bafoués. Dénoncés. Montrés du doigt. Exposés. Personne pour les aider. Personne pour concevoir de les excuser. Personne pour leur enlever cette vision qui se profile devant leurs yeux. Personne pour les protéger comme on aurait dû le faire. Personne pour les considérer comme les enfants qu’ils étaient.

Personne.

Comme cette solitude qui l’étreint lorsqu’il se réveille dans une grande inspiration douloureuse à ces souvenirs. Le souffle court. Le corps tremblant. Ses jambes qu’il remonte rapidement contre lui et qu’il enserre de ses bras en étouffant un sanglot. Il se balance d’avant en arrière. Il enfouie son visage contre ses genoux. Il ne jette pas un regard au miroir mais elle sait qu’elle fait pareil. Qu’elle vit pareil. Parce qu’ils ne sont qu’un, envers et contre tout. Envers et contre tous.



Mon corps se déchaine
Je danse à perdre haleine et je meurs
Je suis un amoureux du vice
Un putain de terroriste et je meurs

Ils n’ont pas vu le soleil pendant une durée indéterminée, mais si longue qu’ils en ont oubliés la notion du temps ou de l’âge. Tout leur quotidien se tenait entre quatre murs et une surface miroitante où ils se reflétaient l’un et l’autre sans parvenir à comprendre pourquoi ils restaient. Subissaient. Acceptaient. Réfutaient. Parfois ils étaient dociles, d’autres c’étaient de véritables furies incontrôlables. C’était le propre de Taylor ça, d’être à la fois le tout et le rien, le pour et le contre, l’animal et l’humain dans un degré différent. Divergent. Propre et singulier en même temps. Ils étaient deux, ils étaient un seul être mais ils n’avaient pas que des similitudes. Ils n’abordaient pas le monde de la même manière. Il ne réfutait pas l’existence de la même façon. Parce que lui pouvait l’amalgamer quand elle la détruisait et, au-delà de tout, ils se complétaient. C’était le but recherché. C’était le symptôme premier, leur force et leur faiblesse, leur grandeur et leur décadence.

Tout ce qu’ils ont recherchés, Taylor le savait déjà. Tout ce qu’ils leur ont fait subir, ils l’ont obtenu par la force ou l’obligation, alors qu’il aurait été bien plus simple de leur répondre directement. D’accepter et de partager, mais ils ont refusé. Ils n’ont pas voulu. Ils ont réfuté jusqu’au bout de leurs forces et c’est ce qui a failli leur coûter la vie. Si l’un voulait bien au départ, se pliait aux exercices et demandes, ils se sont rapidement rendus compte que c’était un tout autre aspect qui les intéressait. Que ce n’était pas le sujet principal des expériences et qu’on voulait les pousser à bout. Les forcer à atteindre leurs retranchements. Les faire souffrir et plus encore pour tenter de comprendre. D’analyser. De scientiser tout cela… Sans que cela ne fasse que dépasser les limites de la logique. De l’évidence. De la rationalité. Ils étaient deux, en tout instant, à tout moment, connectés, dans la tête l’un de l’autre, dans le corps l’un de l’autre mais seulement visibles à travers une surface réfléchissante. Miroirs. Vitres. Bris. Un échange constant. Nécessaire. Invisible aux yeux des autres et pourtant si présent. Une durée limitée. Un échange obligatoire. Des résultats désastreux lorsqu’on cherchait à tirer sur la corde et à les en empêcher. Ils devaient permuter. Ils devaient céder la place à l’autre. Sinon… La souffrance était telle qu’aucun d’entre eux ne souhaitaient de nouveau y songer. Ils ne pouvaient pas s’étreindre pour se rassurer mais chacun savait que la perte de l’un entraînerait la perte de l’autre. Evidente. Fatale. Un jeu dangereux. Une situation désespérée et plus que leurs yeux pour pleurer.

Ils ont vécu dans cette boîte jusqu’à connaître chaque aspect du béton dont était fait le mur, jusqu’à avoir suffisamment de coton filé pour pouvoir fabriquer une corde et jusqu’à songer plusieurs fois à mettre un terme à tout cela. Toute cette histoire. Tout ce vécu dont ils ne pouvaient plus supporter même le silence. Le poids sur leurs épaules et l’irrémédiable répétition des heures sans qu’ils n’aient vraiment de notion de jours ou de nuits. On leur avait fourni une horloge une fois mais le tic-tac incessant avait eu raison d’eux et Taylor l’avait détruite. Ils ne voulaient pas constater du temps qui passe, pas supporter le long séjour qu’on avait décidé pour eux ni les souffrances que la moindre interaction provoquait chez eux. Pour eux. Ils avaient eu l’impression de devenir des animaux sauvages, des bêtes de foire qu’on avait oubliés dans une cage invisible, des curiosités qui n’intéressaient plus grande monde. Mordants. Méfiants. Tenus à distance et approchés en cas d’extrême nécessité. Taylor se souvenaient du poids des entraves sur leurs poignets, de la lourdeur des chaines et de la technologie qui permettait à leurs geôliers de les maîtriser. D’essayer du moins. Ça n’avait pas empêché les accidents. Ça n’avait pas évité la douleur. Ça n’avait pas été suffisant pour parer à la fatalité.

Ils pensaient croupir ici jusqu’à la fin de leurs jours, condamnés à perpétuité pour leurs actes et leur existence même. Ca aurait sans doute résolu bien des choses mais quelqu’un semblait fermement opposé à cette idée. Un jour la porte de la cellule s’est rouverte et ce ne sont pas des gardes qui sont apparus, mais la proposition d’un avenir bien différent de celui auquel ils s’étaient résolus.



Sers toi un dernier verre
Je veux que tu finisses par terre
J’veux m’envoyer en l’air
Goûter l’atmosphère

De l’obscurité ils sont passés à la lumière. De quatre murs leur monde s’est ouvert sur un manoir aux pièces infinies et aux personnes tout aussi singulières les unes que les autres. Ils n’étaient plus seuls mais des dizaines, des centaines d’êtres différents et cloisonnés sous un seul et même Dôme pour tous. Pour eux aussi. Pour les protéger de l’extérieur… Ou protéger le reste du mon d’eux. C’était donnant-donnant et aucun des Taylor ne souhaitait vraiment savoir le pourquoi du comment. Ils avaient arrêté de se poser des questions, cessés de vouloir comprendre et enterrés leurs hypothèses avec le reste de leurs souvenirs pour ne les aborder qu’entre eux. Toujours les mêmes mais en différents. Toujours semblables et pourtant si distants. Il était celui qui parlait quand elle se murait dans un silence gênant. Il était l’entouré quand elle adorait la solitude. Il était le bienvenu quand elle se rappelait être une paria. Il les poussait vers les autres quand elle avait juste envie d’oublier leur existence. Elle était la plus marquée des deux et rien de ce qu’il pouvait faire ne parvenait vraiment à changer ça. A modifier ça. A améliorer ça. Ni les cours. Ni les entretiens avec le professeur Williams. Ni le contact des professeurs. Ni la proximité d’autres mutants. Ni les relations qui se nouaient et se dénouaient. Que diraient-ils si elle en blessait un ? Que se passerait-il si le cycle recommençait ? Il était la vie quand elle était la mort. Il était l’euphorie quand elle était la terreur. Aucun contact. Aucune acceptation ni permission. Un ainé et un second. Deux esprits dans un seul crâne et l’univers des reflets pour ne jamais s’oublier vraiment.

Ils avaient pris un peu de distance et même trouvé un endroit où travailler. Une librairie ne pouvait pas dépérir par contact et, au contraire, les gens affluaient malgré eux à l’intérieur. Amateurs de livres ou simples curieux, les Taylor étaient capables de titiller tout un chacun comme il n’était pas permis de le faire. Tantôt joyeux gamin, tantôt renfermée vendeuse, le propriétaire les supportait pourtant avec un regard paternaliste qui les avait au départ prodigieusement agacés. Ils n’avaient besoin de personne d’autre qu’eux-mêmes. Ils n’avaient de dette envers personne. Ils avaient été arrachés, malmenés, traités plus bas que terre puis rendu au monde comme si même aux tréfonds des enfers, on n’avait pas voulu d’eux. Pas de place. Pas de distance. Pas de chez-soi et partout à la fois. Solitaires. Immuables. Ancrés dans le marbre et soupesant la vie qu’on leur accordait comme une seconde chance.

Ils n’avaient rien demandé à personne.
Mais ils s’étaient jurés une chose : c’était eux versus le monde.



Dans cette jeunesse abyssale
Je cherche mon idéal et je meurs
Ca y’est je cherche la sortie
Le sens de ma vie et je meurs


ET puis un jour, tout a changé : le haut est devenu le bas, le mal s'est transformé en bien, le ying est devenu yang et le monde s'est inversé sous leurs propres mains. La raison est apparue. L'idée s'est invoquée. Et Perséphone a ouvert les yeux aux travers des leurs.

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Nina O. Namarov
#MUTANTE — MAIS PAS DEUX ?

Nina O. Namarov
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MessageSujet: Re: T'as bugué nos entrailles...   T'as bugué nos entrailles... Icon_minitimeJeu 13 Juin - 21:03
Docteur Strange & Scarlett Witch en un seul corps, c'est classe, très classe T'as bugué nos entrailles... 1923825317 T'as bugué nos entrailles... 1923825317
Re-Bienvenue à la maison T'as bugué nos entrailles... 1604016780
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Taylor P. Montgomery
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MessageSujet: Re: T'as bugué nos entrailles...   T'as bugué nos entrailles... Icon_minitimeVen 14 Juin - 12:52
Merci biennnnn Nina T'as bugué nos entrailles... 4131193415
Ohoui c'est classe, j'en bave moi-même *sors* XD T'as bugué nos entrailles... 2244885713
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